Vous avez suivi une formation, on vous délivre “un diplôme”.
Vous travaillez 5 ans dans une entreprise, on vous remet un “certificat de travail”.
Vous avez créé et développé votre entreprise, acquis en autodidacte des savoir-faire, parfois uniques, quel support avez-vous pour les valoriser ?
En tant que chef d’entreprise vous êtes à la fois expert dans un métier, un communicant, un commercial, un gestionnaire. Tous ces talents, toutes ces compétences issues de l’expérience, les diplômes et les certificats de travail ne les reconnaissent pas !
90 % de ce que nous apprenons dans notre vie relèvent des apprentissages informels.
Comment rendre visible et reconnaître ces apprentissages informels ? Comment donner aux personnes le pouvoir d’être reconnus ?
C’est à ces questions que répondent le développement des open badges. Les badges donnent du sens à des parcours qui n’apparaissent pas toujours linéaires et rendent visible ce qui est quelquefois difficile à évaluer, quantifier et valoriser et qui, pourtant, est essentiel dans une vie professionnelle.
Mais qu’est-ce que c’est un open badge ?
Un open badge est un outil numérique au service de la reconnaissance. Une image, accessible de tous, à l’intérieur de laquelle sont codés des expériences, des recommandations, des attestations…
Il permet de reconnaître, valoriser une compétence informelle acquise par un chef d’entreprise hors des cursus officiels. Il permet de rendre visible, de faire reconnaitre, les valeurs, le professionnalisme, l’originalité d’une entreprise.
Les open badges se matérialisent par des micro-certifications vérifiables et délivrées en ligne et permettant de valider, encapsuler et valoriser des compétences, connaissances, aptitudes ou expériences des individus en situation d’apprentissage formel ou informel
Comment valoriser mes compétences grâce aux Open Badges ?
Les open badges sont délivrés par des institutions, des organismes ou des plateformes dédiées. Même si en principe, tout le monde peut créer son open badge et reconnaître les compétences d’autrui, il reste intéressant de passer par ces structures. Les collectivités et entreprises peuvent également en délivrer.
Et si Germinal proposait ses propres Open Badges ?
Le 16 février dernier, l’agence d’Anzin dans les Hauts-de-France a initié, avec des chefs d’entreprises et avec ses partenaires, une démarche de co-construction de badges de valorisation de l’entrepreneuriat.
Pour les équipes de Germinal en Hauts-de-France, ce travail est une suite logique à l’évolution de l’offre de service d’accompagnement.
“Il nous est apparu évident que nous devions proposer aux chefs d’entreprise un moyen de valoriser leurs acquis, parce que c’est aussi un moyen de faire reconnaitre le travail de l’équipe de Germinal.” – Théophile Prévost – Responsable développement territorial Hauts-de-France
A première vue, les Open Badges ont l’air d’un outil “rigolo”, parce qu’ils sont numériques et qu’ils s’appuient sur la “gamification”. Cela demande cependant une grande rigueur. La valeur des badges est celle que l’on construit, elle tient d’abord dans notre capacité à prouver les compétences que l’on reconnaît.
“Dans ce sens, pour l’équipe des Hauts-de-France, mettre en place des badges de compétences, c’est inscrire notre offre d’accompagnement dans un processus de “démarche qualité”, à l’instar des normes ISO” – Mathilde Vinchon – Chargée d’accompagnement communication et transition écologique
Le travail durera 6 mois au moins. Les trois premiers mois seront consacrés à l’élaboration des badges, les trois suivants à la mise en œuvre des process qualité.
Le 16 février : le premier comité d’engagement
L’objectif était avant tout de faire découvrir les Open Badges aux participants, pour pouvoir, à terme, créer nos propres badges. En plus du temps d’initiation, il y a eu un temps d’idéation sur les questions suivantes :
- Quel est le besoin de reconnaissance ?
- En quoi les open badges peuvent apporter une réponse aux besoins de reconnaissance ?
- Quels sont les freins et opportunités des badges ?
- Qui peut faire partie de l’écosystème ?
La suite le 13 mars !
Merci aux participants de la première session, les chefs d’entreprises : Allison Leroy, Nina Cardon, Maxime Bertout, Nicolas Durot, Stéphane Germain.
Nos partenaires : Geoffrey Brieux (SAFIR), Volodia Tourtchine (Groupe SOS), Christian Meyssonnier (Pour toi l’entrepreneur), Perrine Keller (Germinal Centre Val de Loire), Najib Hbirri (Communauté d’Agglomération de Maubeuge-Val-de-Sambre), Sophie Lefebvre (GAN), Guillaume Carpentier (SIGH), Estelle Quillet, Pamela Bastien (Pôle Emploi – Maubeuge) et à Chris Delepierre (Trezorium) pour l’animation.
